dimanche, juin 12, 2011

Besoin d'amour




besoin d'être aimé
L'être humain a été créé tel qu'il a besoin d'amour comme une plante de soleil et d'eau pour s'épanouir. Besoin d'en recevoir, besoin d'en donner.
Le drame c'est qu'au long de la vie ce double besoin n'est guère satisfait. Pourquoi ? Cela tient à la nature de l'amour humain. Nous sommes enclins à aimer ceux qui nous aiment, chacun attendant que l'autre commence. Et, dans un monde où l'égoïsme prévaut, cela restreint singulièrement le cercle des affections. Nous nous plaignons peut-être de manquer de l'amitié des autres, mais est-ce que nous leur en donnons ? Ne vivons-nous pas, nous aussi, centrés sur nous?
Notre logique humaine veut aussi que, par définition, nous aimions ce qui est aimable. Il s'ensuit que les relations les plus chaleureuses ne tiennent bon que dans la mesure où nous nous cachons les uns aux autres nos mauvais côtés. Quand ceux-ci se découvrent, alors surgissent les discordes, les brouilles, les divorces... Nous sommes déçus par les autres et eux le sont par nous.

Quels que soient les aspects sympathiques que peut revêtir la nature humaine, la Bible ne nous dit nulle part que nous sommes dignes d'amour ni que nous pouvons nous rendre tels. Elle déclare au contraire qu'aux yeux de Dieu nous sommes «haïssables, nous haïssant l'un l'autre» (Épître à Tite, chap. 3, v. 3). Haïssables et ayant pourtant besoin d'être aimés, telle est la contradiction de notre nature, qui explique tant de désordres sur le plan moral et psychique.
l'amour divin...
Ce problème, Dieu seul a pu le résoudre. De quelle manière ? En aimant les hommes le premier, et en les aimant tels qu'ils sont.
«Lui nous a aimés le premier» (1 ère Épître de Jean, chap. 4, v. 19).
«Dieu met en évidence son amour à Lui envers nous, en ceci : lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous... Étant ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils... » (Épître aux Romains, chap. 5, v. 8 et 10).
«Par ceci nous avons connu l'amour, c'est que lui a laissé sa vie pour nous» (1 ère Épître de Jean, chap. 3, v. 16).
son motif
C'est dans son propre coeur, et là seulement, que Dieu a trouvé un motif à son amour pour nous. Il nous aime, non pas parce que nous sommes aimables, mais parce qu'il est dans sa nature d'aimer.
«Dieu est amour» - affirme deux fois cette même 1 ère Épître de Jean, chap. 4, v. 8 et 16.
... son objet
«En ceci a été manifesté l'amour de Dieu pour nous, c'est que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui ; en ceci est l'amour, non en ce que nous, nous ayons aimé Dieu, mais en ce que lui nous aima et qu'il envoya son Fils pour être la rançon pour nos péchés» (1ère Épître de Jean, chap. 4, v. 9 et 10).
Oui, Dieu aime les hommes. Il l'affirme, en donne la preuve... et se voit répondre parfois, avec insolence : «En quoi nous as-tu aimés ?»(Malachie, chap. 1, v. 2).
On entend des réflexions de ce genre : Si Dieu aimait ses créatures, permettrait-il tant de souffrances et d'injustices ?
Or il faut considérer l'amour de Dieu (qui laisse momentanément l'homme libre de se faire du mal à lui-même et aux autres) non dans les limites d'une courte vie terrestre, mais dans la perspective de l'éternité. Si vous voulez apprendre ce qu'est l'amour divin, absolu, infini, pensez à la croix, à Dieu donnant son Fils bien-aimé pour le salut de ses ennemis, de ceux qui le crucifient.
Alors on comprend que le misérable état moral de l'homme met justement en évidence la grandeur de la grâce qui nous a pris si bas pour nous élever si haut : faire de nous non seulement des pécheurs pardonnés, mais des enfants de ce Dieu d'amour.
«Voyez de quel amour le Père nous a fait don, que nous soyons appelés enfants de Dieu» (1 ère Épître de Jean ch. 3 v. 1).
Vous qui êtes peut-être déçu par l'amour humain, ne vous en étonnez pas ; il sera toujours insuffisant, pas même une goutte d'eau, pour remplir le grand vide de votre coeur.
L'amour de Dieu, lui, est une plénitude, un océan, une source que jamais nous n'épuiserons.
Mais encore faut-il avoir soif, soif de cet amour divin, et répondre alors à l'invitation que le Seigneur Jésus nous adresse :
«Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi, et qu'il boive !» (Év. selon Jean ch. 7 v. 37).
«Celui qui croit en moi n'aura jamais soif» (Évangile selon Jean ch. 6 v 35).